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Tóth Krisztina oldala, Francia életrajz

Tóth Krisztina portréja
Tóth Krisztina
(1967–)

Életrajz

« C’est en poésie que le peuple hongrois s’est construit, depuis le 18è siècle, sa plus belle patrie », écrivait Lászlo Cs. Szabo au début du 20è siècle. Aujourd’hui encore la poésie tient une place dominante dans la littérature hongroise contemporaine.
Cette jeune femme de trente-trois ans, aux cheveux coupés au carré et au teint mate, a de troublantes ressemblances avec Claudia Cardinale. Comme l’actrice, derrière son air timide se cache aussi un regard où s’expriment force, volonté et gravité. Krisztina Tóth dont la mère est orfèvre construit des vitraux. Egalement diplômée de la Faculté des lettres de Budapest, elle s’est initiée à la poésie dans les années 90. Dès son premier recueil publié à Budapest en 1994, elle fut saluée comme l’une des plus grandes poétesses de sa génération et a obtenu depuis d’importants prix littéraires.
De sa voix fluette, l’auteur a lu en hongrois quelques-uns de ses textes. Mais la jeune femme parle aussi très bien le français. Elle a d’ailleurs contribué à faire connaître dans son pays nos poètes en publiant en 1998 une anthologie de poésie française contemporaine où figurent notamment Alain Bosquet et Guy Goffette. Elle montre avec János Lacki, un autre jeune poète et traducteur d’auteurs français, que les liens culturels entre nos deux pays restent étroits. Le traducteur, Lionel Ray n’a pas caché cependant la difficulté de traduire du hongrois en français, particulièrement quand il s’agit de poésie.
L’unique recueil de Krisztina Tóth publié en France, Le rêve du Minotaure (éditions Caractères, 2001) est pourtant davantage qu’une traduction. La poétesse a en effet choisi elle-même les poèmes et les a traduits, Lionel Ray comme il l’explique n’ayant fait qu’un travail de relecture.
La poésie de Krisztina Tóth est plutôt narrative, ce sont souvent des scènes du quotidien, des portraits où dans la songerie s’intègrent des fragments de réalité. « Les éboueurs (qui)passent », « une voiture (qui) démarre » se mêlent ainsi par exemple dans un poème à un état de demi sommeil à l’aube dans une chambre au bord de la mer.
Citons enfin un extrait du poème « Il pleut » dans lequel elle évoque la figure de Kafka :

« Le ciel est lourd comme l’était l’automne quand au fond d’une chambre en canicule j’étais amoureuse de Franz Kafka. Il n’avait pas de parapluie. S’asseyant sur le lit, le manteau trempé d’eau, il dit : « Que Prague est sinistre aujourd’hui » Et il caressait son chapeau ».

Ariane Charton


source :: http://www.toutsurbudapest.net
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