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Péguy, Charles: A gazda és a vendég (Le Mystère des Saints Innocents (détail) in Hungarian)

Portre of Péguy, Charles
Portre of Rónay György

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Le Mystère des Saints Innocents (détail) (French)

Je comprends très bien, dit Dieu, qu’on fasse son examen de conscience.
C’est un excellent exercice. Il ne faut pas en abuser.
C’est même recommandé. C’est très bien.
Tout ce qui est recommandé est très bien.
Et même ce n’est pas seulement recommandé. C’est prescrit.
Par conséquent c’est très bien.
Mais enfin vous êtes dans votre lit. Qu’est-ce que vous nommez votre examen de conscience,  faire votre examen de conscience.
Si c’est penser à toutes les bêtises que vous avez faites dans la journée, et si c’est vous rappeler toutes les bêtises que vous avez faites dans la journée,
Avec un sentiment de repentance et je ne dirai peut-être pas de contrition,
Mais enfin avec un sentiment de pénitence que vous m’offrez, eh bien, c’est bien.
Votre pénitence je l’accepte. Vous êtes des braves gens, des bons garçons.
Mais si c’est que vous voulez ressasser et ruminer la nuit toutes les ingratitudes du jour,
Toutes les fièvres et toutes les amertumes du jour,
Et si c’est que vous voulez remâcher la nuit tous vos aigres péchés du jour,
Vos fièvres aigres et vos regrets et vos repentirs et vos remords plus aigres encore,
Et si c’est que vous voulez tenir un registre parfait de vos péchés,
De toutes ces bêtises et de toutes ces sottises,
Non, laissez-moi tenir moi-même le Livre du Jugement.
Vous y gagnerez peut-être encore.
Et si c’est que vous voulez compter, calculer, supputer comme un notaire et comme un usurier  et comme un publicain,
C’est-à-dire comme un collecteur d’impôts,
C'est-à-dire comme celui qui ramasse les impôts,
Laissez-moi donc faire mon métier et ne faites pas
Des métiers qui n’ont pas à être faits.
Vos péchés sont-ils si précieux qu’il faille les cataloguer et les classer
Et les enregistrer et les aligner sur des tables de pierre
Et les graver et les compter et les calculer et les compulser
Et les compiler et les revoir et les repasser
Et les supputer et vous les imputer éternellement
Et les commémorer avec on ne sait quelle sorte de piété.
Comme nous dans le ciel nous lions les gerbes éternelles,
Et les sacs de prière et les sacs de mérite
Et les sacs de vertus et les sacs de grâce dans nos impérissables greniers
Pauvres imitateurs, allez-vous à présent vous mêler, -
Et imitateurs contraires, imitateurs à l’envers, -
Allez-vous vous mettre à lier tous les soirs
Les misérables gerbes de vos affreux péchés de chaque jour.
Quand ce ne serait que pour les brûler, c’est encore trop. Ils n’en valent même pas la peine.
Pas même de cela même.
Vous n’y pensez que trop, à vos péchés.
Vous feriez mieux d’y penser pour ne point les commettre.
Pendant qu’il en est encore temps, mon garçon, pendant qu’ils ne sont point encore commis.          
Vous feriez mieux d’y pense un peu plus alors.
Mais le soir ne liez point ces gerbes vaines. Depuis quand le laboureur
Fait-il des gerbes d’ivraie et de chiendent. On fait des gerbes de blé, mon ami.
Ne dressez point ces comptes et ces nomenclatures. C’est beaucoup d’orgueil.
C’est aussi beaucoup de traînasserie. Et de papasserie. Quand le pèlerin, quand l’hôte, quand  le voyageur
A longtemps traîné dans la boue des chemins,
Avant de passer le seuil de l’Eglise il s’essuie soigneusement les pieds,
Avant d’entrer, parce qu’il est très propre.
Et il ne faut pas que la boue des chemins souille les dalles de l’église.
Mais une fois que c’est fait, une fois qu’il s’est essuyé les pieds avant d’entrer,
Une fois qu’il est entré il ne pense plus toujours à ses pieds,
Il ne regarde plus toujours si ses pieds sont bien essuyés.
Il n’a plus de cœur, il n’a plus de regard, il n’a plus de voix
Que pour cet autel où le corps de Jésus
Brille éternellement.
Il suffit que la boue des chemins n’ait point passé le seuil du temple.
Il suffit qu’ils se soient bien essuyé les pieds une fois avant de passer le seuil du temple.
Bien soigneusement, bien proprement et n’en parlons plus.
On ne parle pas toujours de la boue. Ce n’est pas propre.
Transporter dans le temple la mémoire même et le souci de la boue
Et la préoccupation et la pensée de la boue
C’est encore transporter de la boue dans le temple.
Or il ne faut point que la boue passe le seuil de la porte.
Quand l’hôte arrive chez l’hôte qu’il s’essuie simplement les pieds avant d’entrer.
Qu’il entre propre et les pieds propres et qu’ensuite
Il ne pense pas toujours à ses pieds et à la boue de ses pieds.
Or vous êtes mes hôtes, dit Dieu, et je vaux bien ce Dieu qui était le Dieu des hôtes.
Vous êtes mes hôtes et mes enfants qui venez dans ma nuit.
Au seuil de mon temple, au seuil de ma nuit, essuyez-vous les pieds et qu’on n’en parle plus.
Faites votre examen de conscience, mais que ce soit de vous essuyer les pieds.
Et nullement au contraire que ce ne soit pas
De transporter dans le temple les boues et le souvenir des boues du chemin
Et que ce ne soit pas de faire traîner sur le seuil auguste de ma nuit
Les traces, les marques des boues
De vos sales chemins de la journée.
Débarbouillez-vous le soir. C’est ça, faire votre examen de conscience. On ne se débarbouille pas tout le temps.
Soyez comme ce pèlerin qui prend de l’eau bénite en entrant dans l’église.
Et qui fait le signe de la croix. Ensuite il entre dans l’église.
Et il ne prend pas tout le temps de l’eau bénite.
Et l’église n’est pas composée uniquement de bénitiers.
Il y a ce qui est avant le seuil. Il y a ce qui est au seuil.
Et il y a ce qui est dans la maison.
Il faut entrer une fois, et ne pas sortir et entrer tout le temps.
Soyez comme pèlerin qui ne regarde plus que le sanctuaire.
Et qui n’entend plus.
Et qui ne voit plus que cet autel où mon fils a été sacrifié tant de fois.
Imitez ce pèlerin qui ne voit plus que l’éclat
Du resplendissement de mon fils
Entrez dans ma nuit comme chez moi. Car c’est là que je me suis réservé
D’être la maître.
Et si vous tenez absolument à m’offrir quelque chose
Le soir en vous couchant
Que ce soit d’abord une action de grâces
Pour tous les services que je vous rends
Pour les innombrables bienfaits dont je vous comble chaque jour
Dont je vous ai comblés ce jour-là même.
Remerciez-moi d’abord, c’est le plus pressé
Et c’est aussi le plus juste.
Ensuite que votre examen de conscience
Soit un débarbouillement une fois fait
Et non point au contraire un traînassement de marques et de souillures.
La journée d’hier est faite, mon garçon, pense à celle de demain.
Et à ton salut qui est au bout de la journée de demain.
Pour hier il est trop tard. Mais pour demain il n’est pas trop tard.
Et pour ton salut qui est au bout de la journée de demain. 
Ton salut n’est plus hier. Mais il peut être demain.
Hier est fait. Mais demain n’est pas fait, demain est à faire.
Et ton salut qui est au bout de la journée de demain.
Ton salut n’est pas dans le sens d’hier, il est dans le sens de demain.
Porte-toi sur demain, ne te reporte pas sur hier.
Pensez-donc un peu moins à vos péchés quand vous les avez commis
Et pensez-y un peu plus au moment de les commettre.
Avant de les commettre.
Ce sera plus utile, dit Dieu.
Quand ils sont commis, quand ils sont faits il est trop tard.
Il n’est pas trop tard pour la pénitence.
Mais il est trop tard pour ne pas les commettre
Et ne pas les avoir commis.
Quand vous avez passé par-dessus vos péchés, vous les faites gros comme des montagnes, dit  Dieu.
C’est au moment de les passer qu’il faut voir que ce sont en effet des montages et qu’elles sont affreuses.
Vous êtes vertueux après. Soyez donc vertueux avant.
Et pendant.
L’heure qui sonne est sonnée. Le jour qui passe est passé. Demain seul reste, et les après  demain
Et ils ne resteront plus longtemps.
Que vos examens de conscience et que vos pénitences
Ne soient donc point des raidissements set des cabrements en arrière,
Peuple à la nuque dure,
Mais qu’ils soient des assouplissements et que vos examens de conscience et que vos pénitences et que vos contritions même les plus amères
Soient des pénitences de détente, malheureux enfants, et des contritions de rémission
Et de remise en mes mains et de démission.
(De démission de vous).
Mais je connais, vous êtes toujours les mêmes.
Vous voulez bien me faire de grands sacrifices, pourvu que vous les choisissiez.
Vous aimez mieux me faire de grands sacrifices, pourvu que ce ne soit pas ceux que je vous   demande.
Que de m’en faire de petits que je vous demanderais.
Vous êtes ainsi, je vous connais.
Vous ferez tout pour moi, excepté ce peu d’abandonnement
Qui est tout pour moi.
Soyez donc enfin, soyez comme un homme
Qui est dans un bateau sur la rivière
Et qui ne rame pas tout le temps
Et qui quelquefois se laisser aller au fil de l’eau.
 
Ainsi vous et votre canot.
Laissez-vous aller quelquefois au fil du temps
Et laissez-vous entrer bravement
Sous l’arche du pont de la nuit.



Uploaded byP. T.
Source of the quotationhttp://aperto-libro.over-blog.fr

A gazda és a vendég (Hungarian)

Értem, mondja az Úr, nagyon is értem, ha valaki lelkiismeret-vizsgálatot tart.
Ez kiváló gyakorlat. De nem kell visszaélni vele.
Egyenesen ajánlatos. Nagyon helyes.
Minden, amit ajánlanak, nagyon helyes.
Ráadásul nem pusztán csak ajánlják. Hanem elő is írják.
Tehát nagyon helyes.
Nos, ágyban vagytok. De mármost mit jelent, hogy lelkiismeret-vizsgálat, meg hogy lelkiismeret-vizsgálatot tartotok?
Ha azt jelenti, hogy arra a sok ostobaságra gondoltok, amit napközben elkövettetek, és fölidézitek magatokban azt a sok butaságot, amit napközben műveltetek,
Mindezt, a megbánás érzésével, vagy hogy ne mondjam, töredelmesen,
De legalábbis bűnbánattal, amit nekem ajánlotok: nos, akkor jól van.
Elfogadom a bűnbánatotokat. Derék emberek vagytok, jó fiúk.
De ha azt jelenti, hogy egész éjjel a nap minden hálátlanságát bolházzátok és szemeljétek,
A nap minden lázát, minden keserűségét,
Ha azt jelenti, hogy éjszaka a nappal keserű bűnein rágódjatok,
Keserű lázaitokon, sajnálkozástokon, bűnbánatotokon és még keserűbb lelkifurdalástokon,
S ha azt jelenti, hogy pontos leltárt akartok vezetni bűneitekről,
Minden ostobaságotokról és minden balgaságotokról:
Nem, bízzátok csak rám az Ítélet Könyvének vezetését.
Talán még nyertek is vele.
S ha azt jelenti, hogy számlálni akartok, kiszámítani, számba venni, latra vetni, mint egy közjegyző, mint egy uzsorás, vagy mint a vámos,
Vagyis mint egy adószedő,
Vagyis mint az, aki az adót beszedi:
Hagyjátok ezt a mesterséget inkább énrám, és ne műveljetek olyasmit,
Amit művelni semmi szükség.
Bűneitek olyan értékesek talán, hogy jegyzékbe kell venni és leltárba kell szedni őket,
És rangsorolni és kőtáblákon számon tartani
És bevésni és megszámlálni, meglatolni, lajstromozni,
És összefoglalni és újra átböngészni és megint számba venni
És örökké mérlegelni és méregetni
És megemlékezni felőlük, nem is tudom miféle kegyelettel?
Ahogy mi kötünk örök kévéket a mennyben,
És imádságos-zsákokat és érdem-zsákokat,
Meg erény-zsákokat és kegyelem-zsákokat örökkévaló csűrjeinkben,
Szegény, gyarló utánzók, csak nem akartok nekiállni,
Kétbalkezes utánzók, fonákjáról-utánzók,
Csak nem láttok neki, összekötözni minden áldott este
Aznapi szörnyű bűneitek szánalmas kévéit?
Ha csak azért is, hogy elégessétek őket: még akkor is túlzás.
Nem éri meg a fáradságot.
Semmi értelme sincs.
Egy kicsit túl sokat gondoltok a bűneitekre.
Jobban tennétek, ha azért gondolnátok rájuk, hogy ne kövessétek el őket,
S akkor, fiam, mikor még van idő rá, amikor még nincsenek elkövetve. Jobb lenne, ha akkor viszont egy kicsit többet gondolnátok rájuk.
De esténkint ne kössetek nekem ilyen haszontalan kévéket. Mióta köti kévébe a szántóvető gazda
A konkolyt és tarackot? Kévébe, barátom, a gabonát kötik.
Ne vezessétek ezeket a számadásokat és névjegyzékeket.
Ez túlzott kevélységre vall.
Túl sok huza-vona. És túl sok irka-firka. Ha a zarándok, az utas, a vendég
Sokáig vándorolt az út sarában,
Mielőtt átlépi a templom küszöbét, gondosan megtörli a lábát.
Mielőtt átlépi a küszöböt,
Mert igen tiszta.
S nem való, hogy a templom köveit bemocskolja az út sara.
De ha egyszer végzett vele, ha egyszer megtörölte lábát, mielőtt belépett,
Nem nézi, miután belépett, mindegyre azt, hogy vajon jól lábat törölt-e,
És nem folyton csupán a lábával törődik.
Mert ha egyszer belépett, nincs szíve már, nincs szeme már, nincs szava már,
Csak az oltár számára, ahol Jézus teste
És testének emléke és várakozása
Világlik mindörökkön.
Elég, hogy az utak sara ne lépje át a templom küszöbét.
Elég, ha mielőtt átlép a templom küszöbén, jól megtörli a lábát.
Szép tisztán, gondosan, annak rendje-módja szerint, és ne beszéljünk róla többet.
Nem beszélünk folyton a sárról. Ez nem tiszta beszéd.
Behurcolni a templomba a sár emlékét, és bevinni a sarak gondját,
A sáron rágódást, a sár gondolatát:
Ez annyi, mint bevinni a sarat a templomba.
Márpedig a sár ne lépje át a templom küszöbét.
A vendég, ha megérkezik, egyszerűen törölje meg a lábát, mielőtt a vendéglátó házába lép,
Hogy tisztán léphessen be, tiszta lábbal, s utána aztán
Ne járjon az esze minduntalan a lábán, meg a sáron, ami rajta volt.
Nos, ti a vendégeim vagytok, mondja az Úr, és fölérek az istennel, aki a vendégek istene volt.
Vendégeim és gyermekeim vagytok, mind, akik templomomba jöttök.
Vendégeim és gyermekeim vagytok, mind, akik éjszakámba jöttök.
Templomom küszöbén és éjszakám küszöbén töröljétek meg a lábatokat, és többé ne beszéljünk róla.
Tartsatok lelkiismeret-vizsgálatot, de mindez csak annyi legyen, mint a lábatok megtörlése,
S ne legyen semmiképp, ellenkezőleg,
A sár behurcolása a templomba, s az úti sár emlékének behurcolása.
Ne legyen éjszakám fölséges küszöbének
Sár foltjaival, mocskos nappali
Útjaitok sarával szennyezése.
Esténkint tisztálkodjatok meg. Ez a lelkiismeret-vizsgálat: ez a tisztálkodás. De az ember nem tisztálkodik állandóan.
Legyetek, miként a zarándokok, aki a szenteltvízbe mártja ujját, amikor a templomba lép,
S keresztet vet magára. Utána belép a templomba,
S nem mártogatja folyton a szenteltvízbe ujját.
Egyébként a templom nem csak szenteltvíztartókból áll.
Van, ami kívül van a küszöbön. És van, ami a küszöbön van.
És van, ami belül van, bent a házban.
Egyetlen egyszer kell belépni, nem pedig folytonosan ki-be járni.
Legyetek, miként a zarándok, aki nem nézi már, csupán a szentélyt,
És nem hall semmi egyebet,
S nem látja már, csupán az oltárt, melyen annyiszor áldozták föl fiamat.
Kövessétek ezt a zarándokot, aki már nem lát semmi egyebet,
Mint a fiam fényének ragyogását.
Mint a házamba, úgy lépjetek éjszakámba. Mert ezt tartottam fönn magamnak arra,
Hogy házigazda legyek benne.
S ha mindenáron föl akartok ajánlani nekem valamit
Este, amikor lefeküsztök,
Adjatok hálát mindenekelőtt
Mindazért, amit tettem értetek,
A rengeteg jótéteményért, amivel napról napra elhalmozlak,
És ma is elhalmoztalak.
Először mondjatok köszönetet, ez a legfontosabb,
Legsürgősebb és legméltányosabb.
A lelkiismeret-vizsgálat ez után
Ne legyen több, mint egyszeri tisztálkodás,
S ne legyen semmiképp mocskok és foltok untalan hánytorgatása.
A tegnapi napnak vége, fiam, gondolj a holnapira.
S üdvösségedre, mely ott vár a holnapi nap végén.
Mert ami a tegnapot illeti: arra bizony már késő. De a holnapra még nem az,
És nem késő az üdvösségre sem, ami ott vár a holnap végén.
Tegnap már nincsen üdvösséged. De holnap még lehet.
A tegnap megtörtént. De még nem történt meg a holnap: a holnapot még meg kell tenni,
Az üdvösséggel együtt, ami ott vár a holnap végén.
Üdvösséged nem a tegnap felé van, az üdvösség mindig holnap felé van.
Bűneitekre gondoljatok kissé kevesebbet, ha már elkövettétek őket,
S gondoljatok rájuk egy kicsit többet, amikor elkövetitek őket.
És mielőtt elkövetnétek őket.
Ez, mondja az Úr, hasznosabb lesz.
Ha már elkövettétek őket, ha már megvannak: akkor késő.
Nem ugyan a töredelemre,
Hanem arra, hogy ne kövessétek el őket,
S ne követtétek légyen el.
Ha már átkeltetek a bűneiteken, mondja az Úr, hegymagasságra dagasztjátok őket.
Pedig mikor éppen átkeltek rajtuk, akkor kellene látnotok, hogy valóban hegyek, és iszonyúak.
Ti utána vagytok erényesek. De legyetek erényesek előtte,
És közben.
Az óra, ha üt, már el is ütött. A nap, ha letellik, már el is telt. Csak a holnap marad, és a holnaputánok,
És nem maradnak azok sem sokáig.
Ezért lelkiismeret-vizsgálatotok, a bűnbánattal egyetemben
Ne legyen megmerevedés, ne legyen hátrahőkölés,
Kemény szájú, nyakas nép,
Legyen inkább kézhez juhászás, s a lelkiismeret vizsgálata, bűnötök bánata, és akár legkeserűbb töredelmetek
Legyen békítő bánat, szerencsétlen gyermekek, s a könyörület töredelme,
A rám hagyatkozásé és a lemondásé
(A lemondásé magatokról).
De ismerlek benneteket, mindig egyformák vagytok.
Inkább meghoztok bármilyen nagy áldozatot értem, föltéve, ha ti választjátok meg, hogy mi legyen.
Inkább meghoztok bármilyen nagy áldozatot értem, föltéve, hogy ne az legyen, amit tőletek én kívánok.
Mintsem olyan kis áldozatokat, amiket én kívánnék tőletek.
Ilyenek vagytok, ismerlek benneteket.
Mindent, akármit megtennétek értem, kivéve azt a kis lemondást magatokról,
Ami az én számomra minden.
Legyetek végre már, mint az az ember,
Ki csónakban ül a folyón,
S nem evez szünet nélkül,
Hanem időnkint rábízza magát az árra.
 
Így bízzátok rá ti is néha
Csónakotokat s magatokat az időre,
És árján lépjetek be bátran
Az éj hídjának ívei alá.



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