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Marno János: Une tempête dans la familie (Egy családi vihar in French)

Portre of Marno  János

Egy családi vihar (Hungarian)

villámlásokkal, dörgésekkel,

azonnali vagy késedelmes dörgésekkel,

csapadék azonban semmi.

A szélviharral röptetik magukat

a leleményes varjak, krákogva

zabálják a felkavart, alkonyi,

szabad szemmel alig kivehető

bogárrajzatot… „Vigyázz, szívem –

mondja magában az asszony –, még

otthagyod a fogad!” A gyerekek,

nem kicsik már, de nem is nagyok,

izegnek, unatkoznak, a fiú

egy langyos lángosból csipeget, és

nem áll szóba a két lánnyal. „Apu

a halálán van” – gondolják külön-külön,

és mintha mégis egy tudattal. Vagy

tudattalannal. Ahogy ezt a varjaknál

nehéz, a bogaraknál pedig, egyelőre,

a tudomány mai állása szerint,

lehetetlen megítélni. Hacsak nem

válunk bogárrá némelykor, és nővérünk

vagy a húgunk jegyzeteli benyomásainkat.

Mikor a vihar elvonult már, és egy csepp

csapadékot nem hagyott maga után.

 



Uploaded byBakó Mariann
PublisherMagvető
Source of the quotationMARNO JÁNOS : SZEREPOSZLÁS
Bookpage (from–to)177
Publication date

Une tempête dans la familie (French)

aux* éclairs et aux grondements

de tonnerre tardifs ou à la seconde

retentissants mais sans légère ou forte ondée.

Les corneilles sagaces d'elles-mêmes en l'air

avec la rafale en graillant* se gavent

d'insectes dont l'essaim trouble au crépuscule est

à l'oeil nu à grand-peine distinguable...

« Mon cœur, se dit l'épouse en soi-même, fais gaffe,

encore un peu ta peau, tu l'y laissais ! » Les gosses,

sans plus être petits, ne sont pas encor grands,

ils tournillent, s'ennuient ; d'une tiède

galette le garçon ne mange que des miettes

et ne dit aux deux filles mot. « Il est mourant,

méditent-ils à part, papa », et leur pensée,

pour un savoir ou non, la faire passer,

c'est difficile à dire, ça, chez la corneille,

chez l'insecte en revanche pour le moment

c'est, vu ce que la science en fait connaître,

pour en juger impossible. À moins de ne pas

être en insectes mus et que notre

soeur aînée ou cadette, nos émois, les note

quand déjà a passé l'orage et qu'après lui

rien n'est tombé, pas même une goutte de pluie.

*C'est le titre ici qui fait office de premier vers, comme la chose est visible du fait

de la minuscule à l'initiale du premier mot de ce qui, quoique censé être le premier vers du poème,

en est déjà le deuxième.

*graillant : ou craillant.



Uploaded byJakus Laura 1.
Source of the quotationsaját mű

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