Marno János: I. ANNA (I. ANNA in French)

naplója, melyben egy kiégett, minden-

honnan kiutált ember portréja kör-

vonalazódik lassan elő, mintegy

a sorok mögül, elhártyásítva

vele a papírt. Egy elaszott emlő

emitt, amott valami tarisznyarák

vagy mi a serpenyőben, gyermeknyarak

vízparti nyoma agyunk tőzegében –

mígnem ásónk éle, mintha fogunkra

bukkannánk éppen, csorbul. S a cserépből

tánczene szól, visszhangjára ébredő

öböl s ő, halszálkás öltönyben, Nárcisz.

En son journal tout doux se dessine au trait,

quasi par derrière les lignes qui couvrent

d'une membrane le papier, le portrait

d'un homme, vomi de partout, chez qui couve

zéro passion. Par-ci un sein flétri,

par-là quelque crabe en poche ou mets sauté

à la poêle en notre cérébrale tourbe,

restes d'enfance à nous en bord d'eau l'été –

jusqu'à ce que le tranchant de notre bêche,

comme si l'on tombait sur nos dents, s'ébrèche.

Et, sur l'air en écho au bruit de terre chue*,

dansent baie* et, en costume à chevrons, Narcisse*.

*les six originaux sont en vers hendécasyllabes; pas la traduction pour deux vers juste ici marqués

d'un astérisque.

*Baie : crique, golfe.