A Max Ernst
Donnez-moi des bijoux de noyées
Deux crèches
Une prèle et une marotte de modiste
Ensuite pardonnez-moi
Je n’ai pas le temps de respirer
Je suis un sort
La construction solaire m’a retenu jusqu’ici
Maintenant je n’ai plus qu’à laisser mourir
Demandez le barême
A trot le poing fermé au-dessus de ma tête qui sonne
Un verre dans lequels s’ouvre un oeil jaune
Le sentiment s’ouvre aussi
Mais les princesses s’accrochent à l’air pur
J’ai besoin d’orgueil
Et de quelques gouttes plates
Pour réchauffer la marmite de fleurs moisies
Au pied de l’escalier
Pensée divine au carreau étoilé de ciel bleu
L’expression des baigneuses c’est la mort du loup
Prenez-moi pour amie
L’amie des feux et des furets
Vous regarde à deux fois
Lissez vos peines
Ma rame de palissandre fait chanter vos cheveux
Un son palpable dessert la plage
Noire de la colère des seiches
Et rouges du côté du panonceau