A valóság (Magyar)
olyan, mint egy sárgarépa. Tovább megyek: mint egy sárgaréparigó.
Amennyiben legalábbis az örökké- valóságról, és nem erről a szarról, amit bélsár gyanánt ürítünk magunkból éppen, van szó, s amely utóbbit valóságos megváltásnak tekintünk - ha valóban hihetünk, visszavetvén, a tekintetünknek. Majd összebújván a váltás fehérnéppel együtt szállunk alá a piszkítótűzre, megvallván ezt-azt, s a hajnalpírt űzve - amire fütyülünk halálunk óráján, ámen.
Feltöltő | Bakó Mariann |
Kiadó | P'Art Könyvek |
Az idézet forrása | NÁRCISZ KÉSZÜL |
Könyvoldal (tól–ig) | 152 |
Megjelenés ideje | 2007 |
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La réalité (Francia)
Plus qu'avec une carotte est l'analogie.
Je dirais même: avec un merle*au bec-carotte.
Si du moins c'est d'éternité qu'il s'agit,
Et non de la ci-présente crotte,
Bien de nous expulsée, et que nous, cet étron,
En dernier vrai salut nous le considérons –
Ceci, en vérité, pourvu qu'on les puisse
Croire, en se récusant, nos yeux. Et puis,
Avec le-linge-blanc-de-rechange, les femmes,
Avec elles tout contre, on tombe en le feu qui encrasse,
Avouant ci-et-ça, prenant l'aurore en chasse –
C'est ce sur quoi à l'heure de mourir l'on crache, amen.
*Manger des carottes pour arriver à siffler comme un merle : voilà à quoi fait ici allusion le poème,
à une règle donnée dans son apprentissage au petit Hongrois, et au légume apprécié des ânes,
pris dans son sens métaphorique de mensonge, commun aux deux langues.
*Les femmes … : littéralement : peuple blanc du fait de la couleur souvent blanche de leur lingerie
fine, mais bien que le mot soit habituellement rendu en français par beau sexe ou sexe faible,
espèce femelle, voire les femmes, pour garder le trope et ce qu'il connote, ce qui est impossible
avec ces traductions, j'ai eu recours à une périphrase.
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