Marno János: Canards sauvages (Vadkacsák Francia nyelven)
Vadkacsák (Magyar)Délben ebéd, nyolckor hozzák a reggelit, a nyári ég, a nyári égbolt kint reked, kint a rigók és a verebek, és a többi, miből épp eleged. Mindennap egy fejjel közelebb az enyészethez s az anyászattól messzebb, a vizit viszont tolódik, nosza, föltápászkodsz a kacsához. Képeslap Ibsennek. Egy fejjel aztán megint lejjebb – közben betolnak egy új beteget, utána leng az ajtó sokáig. A vén kútmérgező. Pedig semmi nem vonz a skandinávokhoz, Lábfejed is mostanra két fejjel magasabban a fejedhez képest. A kábelekkel mindamellett elboldogulsz, ráfordulsz egy kötegre az oldaladdal, és értekezel magadban az émelygésről mint a belek szédüléséről. Mintha szemgolyóidat gurítanád szét a tápcsatornád s a két füled labirintusába. Hús-vér kísértetekkel kísérletezel, egy-egy fejjel mindig lejjebb. és megint lejjebb, ahogy a versek is a próza mocsarában erjednek meg (borús, fülledt melegben sebesebben, vagy fürgébben, ha így tetszetősebb). Igen ám, csakhogy melyik beteg érdemel több figyelmet: a próza vagy a vers? És a vers már eleve gyászvers legyen? A mocsárban kinyíló sárga bibés, sötétlilás, vastag szirmú, bordó kehely? (Ezt álmodtam volna meg az éjjel?) A vizitből ma már, úgy tűnik, semmi sem lesz, itt rohadhat az ember még egy napot fölöslegesen, még egy halom fejjel lejjebb, még mérgesebb viszonyban a nővérekkel. A két éjszakással, akik északról jöttek, és ABBÁT hallgatnak, az egyik gyerekökölnyi konttyal a feje búbján, a másik, a zömök, széttúrt szénaboglyát tapasztva lapos tarkójához a lucskos szalma színében fürdő hajából.
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Canards sauvages (Francia)Midi : déjeuner, petit déjeuner Donné à huit, dehors le ciel d'été Au dôme céleste d'été, qui coince, Dehors sont merles et moineaux ainsi Que le reste dont tu en as déjà assez. Du néant chaque jour plus près d'une tête Et d'autant plus loin de la mèreté*, La visite par contre est déplacée. Pour l'urinoir *, si tu sais, lève-toi, va ! Carte vue à Ibsen. Et puis plus bas Encore d'une tête – on pousse en l'intervalle Un nouveau patient; après lui, Longuement se met à battre l'huis. Voilà l'empoisonneur de puits. Bien Que les scandinaves ne te charment en rien, De deux têtes ta tête est dépassée Pour le quart d'heure par ton cou-de-pied. Mais toi, par des câbles tiré d'affaire, Que tournant tu emballes dans ton flanc, De nausée comme d'intestins défaillants En ton for intérieur, tu délibères. Ce serait, idée similaire, Faire en tous sens rouler tes globes oculaires Dans le labyrinthe et de ton canal Alimentaire et de tes deux oreilles. Chair Et sang, les spectres, tu les expérimentes D'une tête toujours plus bas, Et de nouveau plus bas, tout comme les vers Aussi dans le marais de la prose fermentent (Sombres, en la lourde chaleur Plus prompts ou, si plus vifs, alors Plus plaisants). Bien sûr, mais le plus digne D'entre les deux malades d'entrer en ligne De compte, lequel est-ce : prose ou vers ? Et le vers, est-il déjà d'office Un thrène ? Calice bordeaux aux gros pétales Lilas foncé avec en la boue ouvert Son pistil jaune. (Ça, la nuit, l'aurais-je En rêve vu?) Déjà, semble-t-il, la visite D'aujourd'hui sera tout sauf une réussite, L'on peut ici pour rien encore se gâter Un jour encore d'un tas de têtes plus bas En des relations toujours plus dégradées Avec les infirmières. Deux nurses D'origine nordique, leurs nuits de garde, Auditrices d'ABBA, l'une, à l'occiput, a Le chignon du volume d'un poing D'enfant; l'autre, bête trapue, Plaque, épars sur sa nuque Qu'ils aplatissent, ses cheveux, meule de foin, De couleur paille humide au bain. *Mèreté : pour anyászat, néologisme formé à l'aide de voyelles sombres à partir d'anya (mère), symbole de vie, ayant pour correspondant un vocable aux voyelles claires, auquel il est opposé, enyészet (mort), les deux termes faisant pendants. *Urinoir : compte tenu du titre Canards sauvages, qui en évoque au moins deux ou de deux espèces différentes, c'est dans ses deux acceptions qu'il doit être pris ici, dans ce poème parodique, cet hyponyme de canard (kacsa): d'abord celle de volatile au centre du drame d'Ibsen, dont le titre n'en mentionne qu'un, à savoir le canard, peut-être celui de Poméranie vivant dans le Nord, ensuite surtout celle d'urinal (perruque), à savoir urinoir urinal, voire pistolet à urine pour incontinent alité.
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