Noé párkája (Magyar)
Kertjére árnyék borult. Nárcisz
ott látja magában Noémit, bár
ő maga még nem járt arra, és ez a hiány
a jövőben sem lesz bepótolva. A lány
megmarad olyannak benne, ahogy egyszer
látta; futólag, öt vagy tíz percre talán,
egy kastély parkjában, ahol Nárcisz mint
vendég a nyarat nyögte. Sápadtan ment
ki a házból a nővérekhez, rekeszét
markolászva, Noémi azonban többet
várt tőle. Nővére sem tudta őt ezért
utána kiengesztelni. És most késő
már, elmúlt a tíz év türelmi idő,
Nárcisz ma öregebb, mint Noémi némely
fái és teknősei az árnyékba omlott
kertben együttvéve. Menteni, ami ott
még menthető volna: itt nem éri meg
az áldozatot. Mit tudni, hol járt Noé-
mi esze, mikor a vonat elé feküdt.
Akárhol, persze, hallatán azonnal jaj-
veszékelni kezd az ember, valamit muszáj
tennie magával, halasztania java
teendőit, tűrnie tehát a puszta
halasztást – amelyet Noémi szíve már
nem szenvedhetett. Szívügye, érti Nár-
cisz, miután neki sem volt még úgy igazán
egyéb, vagy az, vagy semmi, unalom rend-
szerint s valami pokoli idegesség,
amely csakhamar félelembe csap át,
s persze megvetésbe, önmaga iránt.
Faggatná ilyenkor sötét párkáit
az ember: mért szőtték tele az irháját
gyanús elemekkel. És sápadtan eldől
egy padon a kertben, mintha csak ezekből
rakhatná fészkét a gyanú a fejében,
s közben az este ráhidegül, most fölkel,
és boldogulni indul a testével. Nincs
rajta kívül senki – ha már ő sem. Ezt kár
is magyarázni. Nárcisz nem tervez Noé-
mivel találkozót a történtek után,
képzeletében nem támad fel a lány,
de nővérével vitába száll a halál
nemét illetően; a nemlét köztük van.
Szavuk azonban, amint mondják, párásan
szakadva szájukból, összevissza pártol.
Feltöltő | Bakó Mariann |
Kiadó | P'Art Könyvek |
Az idézet forrása | Marno János: Nárcisz készül |
Megjelenés ideje | 2007 |
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Parque de Noé (Francia)
Son jardin s'enveloppa d'ombre. Narcisse en pensée y voit Noémie quoiqu'il ne s'y soit pas encore rendu, et sans qu'en la suite cette lacune soit comblée. La fille, y survit telle quelle était lorsqu'il la vit, bien cinq à dix minutes pendant sa course dans le parc d'un castel où jadis en visite il souffrait de l'été. Blême, allant du logis chez les nurses en farfouillant sa logette*. Or, Noémie attendait mieux* de lui. Pour ce, après coup, sa soeur de le calmer fut incapable. Et c'est trop tard désormais qu'est déjà dépassé le délai de grâce de dix ans. Aujourd'hui, Narcisse est plus âgé que certains arbres et tortues de Noémie, pris ensemble dans le jardin ombragé. Limiter les dégâts*: ceci ne vaut mie* le sacrifice ici. De savoir que pensait Noémie* face au train se couchant, qu'est-ce, hein ? Sûr qu'où qu'on soit, sitôt mis au courant, l'on se met à geindre, au changement forcé soi-même et à surseoir à la plupart de ses devoirs, donc à souffrir le seul retard – déjà au coeur de Noémie insupportable. Affaire de coeur sienne, Narcisse conçoit dès lors encore ainsi vraiment pour choix ou bien cela ou rien, spleen habituel et quelque infernale nervosité muée, elle, promptement en crainte et sans faute en abjection de soi. En pareil moment, l'on harcèlerait de questions ses parques sombres: pourquoi avoir cousu dans sa peau moult* élément pas net? Et il se laisse, pâle, choir sur un banc, au jardin, comme si le doute rien qu'avec eux pouvait nidifier dans son chef. Et, sur ce, le soir fraîchit comme il se lève et va avec son corps dans la vie arriver. Nul n'est là sauf Narcisse sans y être non plus. De sa part, quel dommage aussi qu'il n'y eût après ce qu'il advint, nul rendez-vous de pris avec la non-ressuscitée en son esprit Noémie! Mais le type de mort* se controverse entre sa soeur et lui; le non-être est entre eux. Toutefois, de leurs bouches les mots vaporeux, à leurs dires, sans s'engager*, tombent à verse.
*Même thématique que dans le poème « OEIL DE POUPÉE » (BÁBSZEM) où, si Narcisse, après avoir fait le rêve prémonitoire de la mort de Noémie, confondue avec le patriarche et unique juste sauvé du Déluge, Noé en personne, suite à l'apocope de ce prénom dans le présent titre, pour se donner la plus pure conscience possible, comme le ronge son éventuelle culpabilité, si atténuée soit-elle, dans ce décès, débat ici en imagination avec l'esprit de sa soeur semblant même du royaume des ombres lui en avoir fait le reproche; mais au terme de cet échange où tous deux débattent donc, précise le poète, « comme des pieds » (összevissza), lui finirait bien par nier d'y avoir une part de responsabilité. *logette: braguette. *mieux: ou plus. *Limiter les dégâts: littéralement : « Y sauver ce qui pourrait encore l'être ». *mie (archaïsme): pas. *Noémie: le rejet au vers suivant de la seconde syllabe du prénom (hongrois Noé-/mi), mi voulant dire également nous, est intentionnel de la part de Marno, signifiant par là que nous sommes tous des Noémie discriminées, voire sacrifiées, et ainsi acculées au suicide, rarissime en revanche étant l'identification de « nous » avec un Noé, seul sauvé/élu. *moult (archaïsme): beaucoup. *type de mort: ce suicide n'est-il pas à attribuer à sa maladie plutôt qu'indirectement à lui-même? Question qu'à la fin ni l'un ni l'autre ne parvient véritablement à trancher. *s'engager: petites variantes: bien/rien juger ; ou faire choix.
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