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Villon, François oldala, Francia életrajz

Villon, François portréja
Villon, François
(1431–1463)
 

Életrajz

Issu d'une famille pauvre, «François de Montcorbier, Parisien» du registre de la nation de France, ou «maistre François des Loges, autrement dit de Villon», orphelin de père très jeune, est élevé par le chanoine de Saint-Benoît-le-Bestourné, maître Guillaume de Villon, son «plus que père» (Le Testament, huitain 87), qui le fit instruire et dont il prit le nom pour lui rendre hommage.
Villon suit les cours de la faculté des arts. Après être reçu bachelier en 1449, il devient licencié puis «Françoys de Monterbier, maistre es ars»à Paris en 1452. Il mène la vie désordonnée des mauvais étudiants de l'époque, dépensant «sa folle jeunesse» à batailler avec le guet, rossant les sergents, volant aux étalages, ripaillant dans les tavernes borgnes.
À part ces quelques faits sur sa jeunesse, contrairement à la vie de Charles d'Orléans qui est assez bien connue, du fait de l'appartenance du prince aux milieux dirigeants de son époque, la vie de François Villon est remplie de zones d'ombre, et les seuls indices biographiques certains dont nous disposons sur sa vie adulte sont d'origine judiciaire, ce qui renforce l'image légendaire de poète «malfaiteur» qui est la sienne depuis la fin du Moyen Âge. Notons que cette image est aussi une tradition littéraire, dont Rutebeuf est l'un des autres exemples.
La première affaire judiciaire grave dont nous avons trace a lieu le 5 juin 1455: au cours d'une rixe, Villon tue Philippe Sermoise, un prêtre qui l'aurait provoqué; blessé lui-même, il se fait panser sous le nom de «Michel Mouton» et doit quitter Paris, où il ne revient qu'en 1456, après avoir obtenu des lettres de rémission sous son vrai nom, «Françoys de Monterbier, maistre es ars».
On sait aussi que, durant la nuit de Noël 1456, il commet un vol avec effraction au collège de Navarre, ce qui l'oblige à quitter de nouveau Paris avec le fruit de son larcin.
Il prétend avoir écrit, au moment du vol, un poème célèbre, le Lais, également connu sous le nom de Petit Testament (v.1456), pour s'en excuser et expliquer sa fuite par une raison sentimentale. Dans cette œuvre, en effet, Villon annonce son départ pour Angers afin, dit-il, de se consoler d'une déception amoureuse; mais ce n'est là qu'un prétexte à une satire de l'amour courtois. Prenant congé de ses amis et de ses connaissances, le poète fait dans ce poème une série de legs parodiques; tout au long de cette «donation», il joue sur les mots «lais» et «legs», et use abondamment de double sens.
Durant les années suivantes, entre 1457 et 1461, Villon mène une vie d'errance dont on sait peu de chose dans l'ouest de la France; il séjourne, semble-t-il, à Angers chez un parent, puis à la cour de Jean II de Bourbon, établie à Moulins, puis à la cour de Charles d'Orléans, à Blois, l'une des plus raffinées du temps.
Le séjour de Villon auprès du duc, qui marque un moment de paix dans cette existence incertaine, est attesté par la présence de trois de ses pièces dans le manuscrit autographe de Charles d'Orléans; parmi ces pièces se trouvent notamment la Ballade des contradictions qui débute par le vers «Je meurs de soif auprès d'une fontaine», et qui traite de façon originale d'un thème rhétorique usé qui avait été donné par le duc d'Orléans comme sujet d'un concours de poésie.
À cette même époque, Villon, sur la route, sans ressources, entretient des rapports avec «les compagnons de la Coquille ou bande des Coquillards», une société criminelle plus ou moins secrète: nous ignorons s'il en faisait vraiment partie, mais il est certain qu'il connaissait le jargon de la Coquille, puisque nous possédons entre six et onze Ballades en jargon (le chiffre varie en raison des problèmes d'attribution), dont la compréhension reste difficile et la signification ambiguë.
Au cours de l'été 1461, Villon est incarcéré à Meung-sur-Loire pour des raisons inconnues, à l'initiative de l'Évêque d'Orléans, Thibaut d’Aussigny; cette captivité le marque profondément.
Libéré le 2 octobre grâce à l'arrivée de Louis XI dans la ville (amnistie lors du sacre de Louis XI), il rentre à Paris, où il compose son œuvre principale, le Testament (ou Grand Testament, pour le différencié du Petit Testament, v.1461) qui laisserait croire à son repentir. La première partie de ce texte, qui contient les vers I-XLI, la célèbre ballade désignée par Clément Marot en 1532 sous le titre de Ballade des Dames du temps jadis, puis Ballades des Seigneurs du temps jadis et Ballade en vieil langage françois, est une méditation consacrée essentiellement à la perte de la jeunesse, aux méfaits de l'amour mais surtout à la mort. La seconde partie reprend, en l'approfondissant, la fiction testamentaire déjà abordée dans le Lais: sa pensée reconnaissante est tout d'abord pour Guillaume de Villon, à qui il laisse sa «librairie» et pour sa pauvre mère il écrit une ballade qui lui permettra de «prier Notre-Dame»; puis il songe à sa maîtresse avec la Ballade à s'amye; il va jusqu'à choisir les exécuteurs, son sépulcre et le service religieux; enfin, dans une dernière ballade, il invite tous et toutes à son enterrement.
À la fin de l’année 1462, impliqué dans une rixe au cours de laquelle François Ferrebouc, notaire pontifical, est blessé par un des compagnons de Villon, celui-ci est arrêté, torturé et condamné à la pendaison dans la prison du Châtelet. Il fait appel de la sentence. C'est sans doute pendant ces jours pénibles qu'il écrivit la Ballade des pendus, intitulée aussi l'Épitaphe Villon, où se manifeste notamment son obsession des corps pourrissants.
Le 5 janvier 1463, le parlement de Paris commue la peine en dix ans de bannissement. Ce sont là les dernières traces des faits et gestes de François Villon que nous possédons. À partir de ce moment, on ne sait ni la date ni les circonstances de sa mort: Rabelais prétendra qu'il vécut ses derniers jours près de l'abbé de Saint-Maixent en Poitou. C'est en 1489, après sa mort, que la premières édition de ses Oeuvres fut éditée.
C’est sur ce terreau d'affaires judiciaires que s’est bâtie la légende de Villon mauvais garçon: «Escroc, truand, marlou, génie», ainsi que le chante en 1876 Jean Richepin.
S'il n'innova guère dans son usage des formes poétiques, Villon porte la ballade à sa perfection. Cinq de «ses» Ballades, dont l'authenticité est discutée, lui sont toujours attribuées: la ballade dite des pendus, la ballade À la requête de sa mère, la ballade des regrets de la Belle Heaumière, inspirée du Roman de la Rose, des Contredits de FrancGontier, la ballade de Bon Conseil.
Son oeuvre est dominée par l'ambiguïté et par l'importance considérable accordée à la personne du poète, ce qui est rare au Moyen Âge, où le sujet poétique n'est souvent qu'une forme vide et où la poésie est considérée davantage comme un jeu rhétorique que comme le lieu de l'expression d'une individualité.
Si Villon ridiculise souvent la tradition de l'amour courtois, il s'y inscrit pourtant parfois avec certains de ses poèmes, comme l'atteste sa Ballade à amie.
La poésie de Villon est surtout marquée par une hantise profonde de la mort. Ce thème obsédant, que ne dissimule pas un usage fréquent de l'ironie, traverse toute son œuvre, où domine l'évocation des souffrances physiques et morales dans un monde désenchanté et sombre. En outre, lorsque Villon décrit la vie quotidienne, c'est souvent sur un ton réaliste ou pathétique.
François Villon s’inscrit dans un lignage littéraire qui va d’Hugues Primat et de l’Archipoète au XIIe siècle, à Rutebeuf au XIIIe siècle, et à Eustache Deschamps au siècle suivant.
L'Oeuvre de François Villon a connu un succès immédiat. Sa diffusion imprimée en témoigne. Seize éditions se succèdent, de l’édition princeps de 1489 chez Pierre Levet à la première édition critique et commentée de ses Oeuvres de Clément Marot en 1532; l'oeuvre est souvent couplée avec la Farce de Maître Pathelin, ainsi dès 1490 dans l’édition de Germain Bineaut.
Sa gloire doit aussi beaucoup à la fascination qu'il exerça sur les poètes du XIXe siècle, notamment les romantiques comme Théophile Gautier, qui inaugura avec une étude sur Villon sa série des «grotesques», ces textes critiques qu'il consacrait essentiellement aux «petits» auteurs du XVIe et du XVIIe siècle. Quant à Baudelaire et surtout Verlaine, ils auront pour lui un véritable culte.
Et, n’en va-t-il pas de même aujourd’hui où, par la grâce de la chanson, d’un Georges Brassens en particulier, la poésie de François Villon résonne encore dans nos mémoires!?

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