György Eszter: Pour les marionnettes (Une vision)
Pour les marionnettes (Une vision) (Francia)Je t’ai vue au coin de la rue, Sans entendre ta voix Souvent, autrefois, Et j’y pense toujours quelquefois.
Debout sous un pâle réverbère, Sans que ça te désespère, Les yeux vides et informels, Avec ton sourire infidèle.
Ton sourire vermeil, je m’en souviens, Un souvenir tourbillonne… il me revient, De te voir jeune et crue, T’ennuyer au coin de la rue.
Soutenir que je m’en souviens Me frissonne. Un chemin parcouru. Mais non, tu as disparu… Oui, je t’ai déjà vue.
La grêle est forte, Mais je te réconforte. Veux-tu mon parapluie ? Ah non ? Tu t’ennuies ?
Tiens, je t’offre une cigarette. Regarde là-dedans on danse… Drôles de marionnettes.
Mais il pleut à verse ! Femme perverse ! Tes yeux transpercent. Tu me bouleverses !
Marion. Tu es pâle, Marion, tu as les yeux d’opale… Marion… tes lèvres s’enflamment ! Marion ! C’est de la chair. Sans âme.
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