Marno János: A legbenső forma
A legbenső forma (Magyar)m. cs. -nek
gyilkos a nagyszülői házba. Megáll a ház előtt s leveszi a gyújtást, üvegét meghúzza és rágyújt. Egyszerre lágy és metszett vonalú a szája. Kezeslábasából, mely türkiz- kék, csavarni lehet a vért. Valamiért nem alvadt meg sehogy; s persze, ő sem alszik meg ma itt, hová annyi emlék fűzi, akár égen a baljós csillagzat. Fekete lyukról mit sem hallva még. Mivel az benne, benne mindannyiónkban, kiket nagyszülő fektet álmunkban holtunk napjáig a sírba, s melyet azután anyánk látogat éjente titokban, mert bűnben fogantunk, s ölébe nem térhet meg szellemünk se nyíltan. Atyánk szelleme? Rémlik, hogy sisak fedte, állva nekünk háttal, s kabát, hallatlan szár- nyakkal, s ’hogy ocsúdtunk rá, jaj, az űrbe illant menten – ám a helyére, mely sebhely agyunkban, most mégiscsak ír az éjszaka! Oly lágyan kattog itt, kéjjel többel, semmint kínnal, és ajándék az is, ha belénk nyilall, megváltó édes roham, melyre azonnal ismét felocsúdunk. Állunk a kezünk ügyében, nyugton rémálmunk felől. Egészen ébren. S meghúzva – egészségünkre! – magunk. Amúgy a sorozatgyilkos is nézi csak, nézi, ölbe tett kézzel nézi naphosszat otthon a kába gyermeket, feje lágyán az otromba léket, mely szférikus ék az ő ferde szemének. Kerubi út édeni vadonba. Nehéz lesz helyet kreálni hozzá a csomagtartóban, míg ott bomol türemkedve a másik hulla. Mert az az már, kétségkívül. Akárha vele- született. Ez itt meg mintha parazsat fújna! Nem szűnik szítani benned a lomha tüzet – annyira szűz a tekintete, olyan buja! Pillája nehéz s hosszú, mint az álom, mely halálra emlékeztet. Azt utánozza, oly örvénylőn, teremtőleg, hogy (elnyúzódván a legbelső forma) nem és csak nem bírsz elaludni tőle. Reggelre így még ő csinál hullát belőled. Miért ne eshetne meg. Pánikba azért ne ejtsd magad; ízekre vagdalva tán mégiscsak elfér a dagadt mellett. Nem várod meg hát az affért, hanem kimész a tűszagú kertbe, combodba, lábadba hajtani a vért; a gyökerekhez vissza! Nincs min tovább töprengened. Jársz, beburkolózva leheletedbe, hanggal adózva ötletednek: ”Sorozatgyilkos bárki lehet.” Mondani- valód persze nem egész ez, ám ami az volna, botrányba fúlna. Nem érné meg még egy hajtó- vadászatot. Nagyanyád tűnik elébed, szalma- kalapja szakadt napfonat gyanánt hull a fejébe, tébolytól nem védi meg, s szánalmat sem igen ébreszt alakja iránt, a gyilkos afféle vázlatot készít róla, koromból, mely éppen a kezére esik. Zsíros pernye, dús fekete, mint az erdei föld. Szerinte (ti. nagyanyád szerint) a legjobb termő- talaj. Hordta is zsákszámra haza a hegyről fenyő és dió csemetéinek, lábujja be- ferdült, fehér lett, majd szürke, mint a kéreg; vad indulatok keltek a látványára benned, ám tettleg nem keltél magadtól, húzott az ágy, akár a láp, úgy vont, szívott és tapasztott a habzó lepedékű szájához… S erre most meg úgy nézed, térhetsz lassan vissza a lágy fejű gyerekhez a házba, algás fenekét törve üvegnek – – – s még rezdülve szemhéján a hűlő erezet, óvatosan lépkedsz, kerülve testét, mely alszik, mint a lámpa.
|
La forme très centrale (Francia)À m. cs.
de l'aïeul arrive. Devant elle, il se gare, ôte la clef de contact*, boit un coup d'un flacon et s'en allume* une. Sa bouche est à la fois douce et trait droit taillé. De sa combinaison bleu turquoise peut bien se répandre le sang pas du tout grumelé – ça, on ne sait pourquoi ? – qui pas même ce jour ne fige bien sûr ici où nombre de souvenirs se filent autant qu'au ciel il est de malheurs présagés par l'étoile funeste. De trou noir*, on ne parle encore en rien car de même qu'il en est un en lui, il en est de même un en nous tous qui rêvons jusqu'à ce qu'un aïeul nous couche mort dans le tombeau, hanté par notre mère toutes les nuits ensuite à musse-pot*; notre conception faite en péchant l'explique; le maternel sein ne peut à découvert être par notre esprit rejoint qu'en vain. L'esprit de notre père? Il était, semble-t-il, casqué, le dos tourné vers nous, couvert, du jamais vu, d'une jaquette à queue! Et revenu à nous, lui, dans l'abîme le voilà – hélas! – filé, et à sa place en notre cerveau, fichtre, est une cicatrice. N'empêche, maintenant la nuit écrit! Elle cliquette ici si doucement ayant moins de tourments que de délices; et quel cadeau aussi, qu'elle nous lance sa fléchette qui est sa douce attaque rédemptrice; sur quoi, incontinent, reprenant à nouveau nos sens, à portée de notre main*, côté cauchemar, coi, bien éveillé, debout nous nous tenons 1* 9*. Le meurtrier, sa main sur ses genoux, au long de la journée 2* 10*, mange des yeux, aussi au foyer de l'enfant sonné*, en la part molle* de sa tête, le trou de brute façonné qui pour ses torves yeux est un sphérique coin. Route chérubique menant vers les bois édéniques. Il lui coûtera d'aménager pour ça dans le coffre l'espace où le poser lorsque déjà est gros l'autre cadavre en train de s'y décomposer. Car, à n'en pas douter, c'est chose, dirait-on, native. Comme si d'un brasier (!) ici présent, le souffle l'attisant, sans cesse en toi la flamme endormie était vive – si vierge est son oeillade et si concupiscente! Son cil est lourd et long comme le rêve qui à la mort fait songer. Ça, il l'imite vibratile à l'égal d'un créateur si bien (usée étant la forme très centrale) que juste t'assoupir, tu ne le peux sous son effet. Il te transforme ainsi pour le petit jour – pourquoi pas ? – encore. En cadavre. Pour ça, pas de panique. Étronçonné, peut-être bien quand même qu'à côté du gros corps il trouve place. Toi, sans attendre ma foi le nez-à-nez 3*, tu te rends dans le clos aux sapins* odorants 4* pour ce- ci : qu'en tes cuisses et jambes vite aille le sang; retour aux sources! Il n'est rien d'autre à quoi tu penses, et tu marches de ton souffle enveloppé, donnant à ton idée voix : « meurtrier en série, chacun peut en être un.» Ton message total bien sûr ce ne l'est pas; ce qui aurait été, bigre, en scandale s'achèverait. Ceci sans qu'une chasse à l'homme encore bien ça vaille 5*. Ta grand-mère à ta vue apparaît. Son chapeau de paille, comme un soleil tressé crevé sur sa tête tombé, ne la protège pas de la folie ni n'émeut d'affectueuse compassion vraiment pour cette bougresse 6*. Le tueur d'elle fait ce croquis: espèce de suie tombée justement sous sa main, légère cendre noire, engrais riche comme la terre boisée. À son gré (c'est-à-dire selon ta grand-mère) optimal sol pour les légumes. Elle en a transporté aussi des sacs entiers du mont à son foyer pour ses jeunes plants tant sapins que noyers; son orteil déformé en un blanc presque gris s'est teint telle la grume 7* 15*. De vives passions à ce spectacle nées te troublent pourtant; dans les faits non levé de toi même, attiré par ta couche, Tel le bourbier, ainsi qui t'a tiré, sucé et à sa bouche Pâteuse et écumante plaqué … Et aussi maintenant, de retour au logis, t'en vas-tu à cet égard voir sans t'y rendre vite, l'enfant à tête molle avec, à son cul de bouteille en train de se casser, quelque algue autour – – – aux paupières duquel toujours vibrent, froides, les veines, et évites prudemment de heurter son corps dessous la lampe qui dort tout pareil.
*Gyújtás ([clef de] contact) et rágyújt (il s'allume [une cigarette]) : isolexisme, dérivation ou polyptote. À noter, dans les deux cas, les sous-entendus : voiture et cigarette. *Trou noir : notion de métaphysique appliquée à Auschwitz vu « comme le dernier métaphysique horizon » dixit Marno János dans NOTRE MAIN COMMENCE DANS D'ÉTRANGÈRES FORMES, éditeur Palatinus, 2011, p. 45. Toute chose absorbée par le trou noir devient lumière, c'est le fameux événement de l'horizon décrit par Stephen Hawking, thème récurrent important puisque aussi mot de la fin du poème « Pastorale ». *À musse-pot : ou à muche-pot, loc. adv. « en cachette » (cf. musser : cacher.) *Sonné : assommé. *La part molle de sa tête : c'est, si l'enfant a moins de deux ans, la fontanelle. *À portée de notre main...nous nous tenons : paraphrase de la théorie de Martin Heidegger, selon laquelle la main se voit comme un outil-marqueur de notre identité à côté duquel donc il nous est, ou serait, loisible de nous tenir, *Clos aux sapins odorants: littéralement, clos aux senteurs d'épines.
|