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Marno János: Verre de lampe (Tányérégő Francia nyelven)

Marno  János portréja

Tányérégő (Magyar)

Ott ül az apja a sárga és hideg
homályban, nyugton ül, felkötött állal,
a kötést nem látni, hol hurkolták el.
Síkos a lépcső, jobb, ha itt megtorpan: az éj-
szaka törik, akár az üveg. Kézfejét
nekiveti a barna szilánkos termés-
kőnek, s gondolatban már odabent van. Mint aki
életében még ki nem tette a lábát onnan. H-
onnan. Nem halad tovább, a kérdést feszegeti,
szeme az apján, azé a mennyezeten: s megleng
a légypapír, ez valami már-már, hunyorog
az izzó a sárga tányérban, és nem alszik
ki végül mégsem. A kosz viszont mérhetetlen,
hiába látja be az ember; ám szebb így még,
hogy álmában uralkodik magán. Apja legyint,
de a tekintetével másutt jár, azt nem hagyja el-
kapni, hagyatkozzék ő csak a képzeletére,
valamire előbb-utóbb így is, úgy is viszi. Még
öröme is telhet egyszer-egyszer benne. Ostobaság
firtatni, hogy miben. Végtére is az ember a világ
és nem a világ az ember edénye. Te vagy a tál,
mondhatná, ha hangját tudná hallatni, az apja, én
pedig a tél, mely nem enged föl egyhamar itt
senki fia kedvéért. Megeshet, hogy egyáltalán
nem enged fel többé. Miket nem mond a vén kópé.
Mintha kerékpárt hajtana, melynek épp az imént
ment ki a fél kereke; s mintha valóban így történt
volna; mi célja kétségbe vonni. A kerékpár
a múlté, darabjai talán kint a kamrában
megvannak még, porba s pókhálóba rejtve; egyes
pókok állítólag túlélik a legkomiszabb ítélet-
időket. Utazgatnak mintegy, az idők áramával egybe-
fogózva, magukba feledten. Hallani az égő
zizegését, a szál azonban, csoda folytán, nem szak-
ad meg továbbra sem, sem a félelem az anyagtól,
mely valamikor magába nyel, tudvalevőleg.
Úgy lesz ott, ahogy apja nyakán vonaglik a heg.
Apja ott lélegzik, nem vesz részt benne a feje,
de minthogyha borostája egyenest a csontjából
eredne; könnyűszerrel üti ekképp át a kötést.
Fejét tehát, ha egyáltalán jelent ez a szó valamit,
higgadtan, a kötés szerint, és szó szerint egyszersmind,
hidegen tartja. Hideg fejjel rontani a falnak:ez volna a cél.
És nem tagadni esendőségét,csupán jelezni majd,
hogy ha megesik a vég,ő kívüláll (hisz rég túlvan) rajta.
Egyszerre ülaz asztalfőn s a végén. Most, hogy a házban, rajta kívül,
senki. Az embert a sírás kerülgeti; forgószél
támad a testében álmában, és mégsem bír egyik
oldaláról a másik oldalára fordulni, nem
megy neki, és hangja sem hagyja el a száját, hanem
a szemén át tolulva távozik lassankint
magából, vöröses és hályogszürke pépben, mint
a darálthús. S az apja erre ismét csak legyint,
meglibbentve kézfejével az alálógó légy-
papírt; és elbillen az égőt beborító tányér
is, fény derül a konyha számos meghitt szegletére,
amelyhez mind fűződik valami mondhatatlan
emlék. Nem minthogyha rosszul venné ki magát bár-
melyik: csupán a szótól elütően, ennek
a világnak első természete lett az árnyék.

 

 



FeltöltőBakó Mariann
KiadóÁrkád-Palatinus
Az idézet forrásaA FÉNYTERVEZŐ VERSEK
Könyvoldal (tól–ig)65-67
Megjelenés ideje

Verre de lampe (Francia)

Là, dans la jaune et froide pénombre, son père
reste tranquillement assis immobile, menton bandé,
le raccord de la bande, on ne voit pas où il s'opère.
Vu l'escalier glissant, mieux vaut ici s'arrêter net:
la nuit comme du verre casse. Son avant-poignet
lui fait à l'esquilleux hourdis brun prendre appui,
et déjà en esprit, à l'intérieur, le voilà. Tel qui n'a
de sa vie toujours pas mis les pieds hors de là.
D'où ça, là? Question qu'avant de repartir il creuse;
ses yeux sont sur son père, les siens, au plafond: y flotte
le tue-mouches. Presque est grand-chose qu'en le verre jaune clignote,
sans jamais griller à la fin, l'ampoule. Sauf que trop grosse est la crasse,
l'homme en vain en convient. Ainsi, encore est-ce plus joli certes
d'être maître de soi en rêve. Son père minimise d'un geste,
mais marche, le regard ailleurs, sans le laisser intercepter,
à rien ne s'en remet, son imaginative exceptée,
ça va à quelque chose le mener tôt ou tard de toute façon.
Des fois encore il peut, là-dedans, le trouver, son plaisir. Quel non-sens,
creuser, creuser dans quoi ? Après tout, c'est l'humain, le monde
Et le monde, non pas de l'humain le vaisseau sanguin. Tu es le plat*,
dirait bien, s'il pouvait faire entendre sa voix, son père, moi l'hiver*
par contre, n'étant pas en passe de sitôt de se faire
ici plus doux pour plaire au fils de personne. Il peut bien arriver
qu'il n'y ait plus du tout de redoux. Que ne dit pas le rusé compère?
À croire qu'il veut faire rouler un vélo venant juste de perdre
une roue. Et qu'en vrai cela ainsi s'était produit;
ça, quel est son objet de le remettre en cause? Le vélo
appartient au passé ; peut-être que ses pièces, là, dans un réduit,
sont encore couvertes de poussière et de toiles d'araignées
dont, aux pires déluges réchappant, certaines semblent,
sorte d'escorte aux temps fluctuants, voyager ensemble
s'oubliant elles-mêmes. Le grésillement de la lampe s'entend,
son filament -miracle!- à l'avenir ne rompt pas pour autant pourtant.
Sans peur de la matière qui, comme on sait, gobe tout en son temps.
Il va être là lui, tel, frémissante au cou de son père, la marque*.
Entre l'air  qu'aspire son père et sa tête, aucun contact,
mais comme si sortait carrément de son os sa barbe;
ainsi en est aisé le percement par elle du bandage.
Sa tête, si tant est déjà que quelque chose ce mot signifie,
d'après bandage et mot à la fois, il l'a froide avec philosophie.
Froidement la frapper contre le mur: serait-ce, ça, le but?
Et ce, au lieu de nier sa faillibilité, il aura juste
à signaler que, si sa fin à lui arrive (étant depuis des lustres
hors jeu), il en est quitte. Homme à table siégeant
à la fois à la fin et au haut bout, alors qu'il n'est dans la maison
personne autre que lui, le pleur le guette; un tourbillon de vent
en son corps, comme il rêve, s'élève et de même il n'en peut mais*:
de se tourner d'un flanc sur l'autre, c'est une gageure.
Pas plus qu'il n'est de voix qui sorte de sa bouche mais c'est, via
son œil vers lequel affluant, qu'elle, en souffrant, s'en va
à mesure* en bouillie cataractée et virant au rouge,
tel du hachis. Et ce minimisant, son père, rebelote,
du revers de la main, fait que tout en dansant flotte le tue-mouches;
et, vu qu'aussi vacille le verre couvrant l'ampoule, c'est la cuisine
qui s'illumine en moult coin familier
auquel maints souvenirs ou choses indicibles sont liés.
Non comme si, d'entre eux, n'importe lequel le lui foutait mal:
sauf qu'à rebours des mots elle s'est faite, l'ombre,
la première nature de ce monde sombre*.


*L'association du papier à mouches et du père dans un poème fut faite deux fois en l'espace, peut-

être pas de 20 ans, comme le dit l'extrait suivant, mais, à moins que la première version ait traîné

7 ans durant dans un tiroir, plutôt de 13 ans, par le poète sans cesse rattrapé par un passé nébuleux

étant toujours en train de reconstituer un puzzle incomplet dont les pièces manquantes ne lui ont

jamais été communiquées faute d'un dialogue, fût-il même bref, son père ici qu'on devine

dans l'ailleurs, déjà à moitié fantôme, ayant été alors donc aussi aphone.

*Plat et hiver : respectivement tál et tél, mots mis en italique dans l'original; la figure de style

(paronomase) utilisée ici est impossible à rendre en traduction.

* Marque : cicatrice, croûte.

*Il n'en peut maismais (latin, magis « plus »); voici les trois sens de cette expression archaïque,

le deuxième en étant ici l'exact :

soit « ce n'est pas sa faute, il n'y peut rien » soit « il n'en peut plus, il est à bout de forces »

ou soit « il n'y peut rien, il ne peut rien faire à cela ».

*...elle en souffrant s'en va/ à mesure : le recours à la périphrase s'explique par deux mots, lassan et

kín (kín: torture, traduit par souffrant), contractés en un mot unique par l'auteur devenant ainsi

l'inventeur du néologisme-paronyme lassankint, alors qu'on attendait normalement lassanként,

tout comme lassan, signifiant notamment: [au fur et] à mesure. Pas de coquille donc de la part

de l'imprimeur mais, en primeur pour le lecteur de l'original, un joli jeu de mots.

Et pour le traducteur, un seul mot mais deux idées, au lieu d'une, à transmettre.

*Ce monde sombre: ou plutôt: ce monde (sombre) car, quoique absent de l'original, il représenterait

un ajout pertinent dans notre transposition, cet adjectif épithète, répercutant comme un écho

l' « ombre » du vers précédent, et qui clôt logiquement un poème ayant déjà débuté

dans la pénombre (homály « mordant » sur le deuxième vers).



FeltöltőJakus Laura 1.
Az idézet forrásasaját mű

minimap