Zsugori uram (Magyar)
Esmérek én egy vént. - Ki az: - Neve nincsen: Régen eladta már aztat is a kincsen; Sőt míg bírt is véle, magában tartotta, Mert mondani másnak ingyen sajnállotta. - Hol lakik? - Ott látszik, ama kapu megett, Egy ház, melyet náddal önnönmaga szegett. Van két palotája a Piac-utcába, De azt a rácoknak adta árendába; Maga e kunyhóba éhezvén kucorog, S elméjébe mindég a drágaság forog. Űl pénzes ládáján sovány ábrázattal, Tisztelvén a Mammont örök áldozattal. A bús gond béesett orcájában hever, Mérget kedveltető kincseiből kever. Oly sárgák orcája sovárgó gödrei, Mint aranyára vert királyok képei: Mint a sírból feljött halott útálsága, Amelyről minden húst a párka lerága.
Most is azért sóhajt és dúl-fúl magába, Mért nem adhatja az áert árendába. S öszvekalkulálván saját számadását, Nyögve kárhoztatja szörnyű pazérlását. Gyász idők! - így kiált, vádolván az eget, - Lám, csak egy rövid nap mennyit elveszteget Ma csak harminc arany jött bé a kasszába, Mégis kilencven pénzt adtam ki hiába. Azonba mely szörnyű károm következe: - Itt jajgat, s fejére kúlcsolódik keze - Mely szörnyű kár! egy szél pénzem elrablotta, Lantornás ablakom ketté szakasztotta! - Úgy tűnődik; s talám azt is sajnálja ő, Hogy a versbe ingyen, potomra jött elő. Feltöltő | P. T. |
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Monsieur avare (Francia)
Un vieux connu de moi sans nom aura vécu : Son souhait le plus cher, s'en faire des écus Sinon l'accaparer -pourquoi pas?- tant qu'à faire... Mais, de là, à autrui le donner, quel calvaire ! Derrière cette porte on voit, genre ajoupa*, Sa case qu'il s'est faite de joncs qu'il coupa. Or, rue du Marché, sont deux gentilhommières, Qu'à des Serbes* il loue, quand dans sa chaumière Lui, que la faim taraude, sans cesse à l'esprit N'a que ce qui est haut sur l'échelle des prix. Assis, émacié, sur les sous de son coffre, Le voilà à Mammon en victime qui s'offre. Sur cette joue cave où tristesse s'est mise L'appât du gain lui vient du poison qu'elle y mixe. Sa face creuse, avide, est jaune autant que l'est L'effigie des rois sur de l'or ciselé : Ou que, hors de sa fosse, l'est, laid, comme il part Quelque mort sans ses chairs rongées par la Parque. Son soupir maintenant comme sa rage vient De la nulle valeur locative du bien. Le fait qu'il est dedans le prive de louage : « Ah! maudit gaspillage et adieu renflouage ! Temps de deuil ! - criait-il au ciel montrant le poing- Ma perte d'un seul jour alourdie à ce point ! Rien que trente sous d'or aujourd'hui que j'encaisse Pour nonante sortants non fructifiants, qu'est-ce ? Quel préjudice énorme et subit n'était mien- Geignait-il en joignant son crâne des deux mains- Quel préjudice énorme : ici, mes pièces prises, Là, en deux ma fenêtre* au vent voleur se brise ! » Lui, le désole autant un seul sou d'adiré*, Autant qu'en vers gratuits son portrait soit tiré.
*(5) : ajoupa (n. m.): mot de la Guadeloupe. Petite hutte recouverte de feuilles ainsi que de ramée et portée sur pieux. *(8) : Serbes : désignés ici sous le vocable moins savant de « rác ». *(30) : ma fenêtre : fenêtre en réalité recouverte d'une membrane de boyau de boeuf à la place de la vitre. (31) : unseulsoud'adiré : « adirer » : perdre,égarer
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